L’insécurité menace la paix dans la province du Haut-Katanga, a affirmé lundi 28 juin, le président de l’assemblée provinciale, Kyungu wa Kumwanza. Lors de l’ouverture du conclave pour la paix, il dénonce la manipulation des jeunes et l’activisme des miliciens, qui n’ont qu’un seul objectif : déstabiliser la province.
L'insécurité qui prévaut dans la province « est hors norme, nonobstant tous les moyens mobilisés par l’autorité provinciale », indique Kyungu wa Kumwanza. Selon lui, cette insécurité touche toutes les catégories de la population et ne choisit pas les tributs, au péril notamment des enfants, des femmes et des personnes vulnérables.
Le conclave pour la paix ouvert dans la province du Haut-Katanga est organisé par l’assemblée provinciale, en collaboration avec le gouvernement provincial. Ces assises visent notamment à dénoncer les personnes à la base des tensions et divisions dans le Haut-Katanga, mais aussi chercher les voies et moyens pour mettre fin à ces pratiques et favoriser le développement de la province.
Renforcer l’unité
Présent à la cérémonie d’ouverture, le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, indique que sa province compte plus de 8 millions d’habitants, dont 3 millions sont dans la ville de Lubumbashi.
Cette province minière a en son sein une dizaine de tribus en dehors des communautés venues d’autres provinces, attirées par l’exploitation minière.
Cependant, la recherche du mieux-être engendre des tensions entre communautés rendant ainsi la cohabitation difficile.
Pour lui, les résolutions qui seront prises à l’issue de ce conclave vont contribuer à renforcer l’unité et contribuer au développement de la province.
Il invite la population locale à cultiver la paix et la cohabitation pacifique. En plus de cela, bannir le séparatisme, le tribalisme qui, selon lui, ne favorisent pas le développement de la province.
Le conclave pour la paix réunit plusieurs notabilités de la province aligne plusieurs orateurs parmi lesquels, les professeurs d’université, les membres de la société civile et les chefs coutumiers.