La Fédération des entreprises du Congo (FEC) appelle à l’arbitrage du Premier-ministre afin de trouver une solution concertée liée à la nécessité de baisser les prix des produits de première nécessité, tel que décidé au dernier conseil des ministres. Dans une correspondance adressée vendredi dernier 25 juin au ministre de l’Economie nationale, son administrateur délégué parle plutôt d’une imposition d’une structure des prix qui ne prend pas en compte les couts justifiés par des pièces comptables. Kimona Bononge dénonce une approche de l’administration de l’économie qui viole une disposition légale relative à la liberté des prix et à la concurrence.
Dans cette correspondance, la FEC estime que le ministre de l’Economie nationale a fait des annonces, en date du 24 juin, qui dénotent, selon elle, une volonté affichée d’imposer une structure unique des prix des biens de première nécessité à tous les importateurs pour la simple raison qu’ils ont refusé d’apposer leur signature sur le procès-verbal (PV).
A en croire cette source, ce procès-verbal contenait des résolutions qui ne prenaient pas en compte la réalité d’exploitation et le contexte du climat des affaires en RDC. Kimona Bononge souligne que sa structure est consternée par cette attitude.
Il dénonce cette approche de l’administration de l’économie qui, manifestement viole une disposition légale, relative à la liberté des prix et à la concurrence, en ce que les prix des biens et des services sont librement fixés par ceux qui en font l’offre, bien entendu, sous réserve du contrôle a posteriori.
L’administrateur délégué de la FEC fustige par ailleurs les menaces proférées à l’endroit des dirigeants des entreprises pour les contraindre à appliquer une structure des prix qui, selon lui, ne tient pas compte de la vérité des prix, alors que les éléments supposés élagués pour alléger ladite structure, constituent des charges réelles d’exploitation.