Les organisations de la société civile de la province de la Tshopo sont préoccupées par le retard du processus de la désignation des nouveaux animateurs de la Commission nationale électorale indépendante (CENI). Dans une déclaration faite à la presse jeudi 24 juin à Kisangani, elles alertent sur les risques éventuels de « glissement en 2023 » et les conséquences sociopolitiques y afférentes si les nouveaux animateurs de la CENI ne sont pas installés avant mi-juillet 2021.
La sonnette d’alarme est tirée par les Organisations de défense des droits de l’homme, notamment les Groupes Lotus, Justice et Libération ainsi que l’Association pour la justice, le développement et les droits humains. Leurs présidents respectifs, Dismas Kitenge, Pierre Kibaka et Elly Kayembe, en appellent à la conscience des membres de toutes les institutions jouant un rôle particulier dans ce processus à veiller à capitaliser les acquis de la démocratie chèrement conquise en RDC.
Au demeurant, ils encouragent les représentants des confessions religieuses, qui ont la lourde charge pastorale et républicaine de la désignation du président de la CENI, d’accélérer les mécanismes mis en place et de communiquer régulièrement avec l’ensemble de la société civile.
Enfin, Dismas Kitenge, Pierre Kibaka et Elly Kayembe souhaitent que le prochain président de la CENI soit une personne de haute moralité, indépendante d’esprit, apolitique et expérimenté en matières électorales.
Il devra également jouir d’une grande notoriété aussi bien au niveau international que national, pour la crédibilité du processus électoral de 2023.
