Des mécontentements sont observés au sein de l’EPST/Equateur I à Mbandaka, depuis la mise en retraite de quelques enseignants par le gouvernement.
En effet, depuis la publication de la liste de 1 000 enseignants retraités à l’Equateur le 18 juin dernier, la panique a gagné plusieurs écoles primaires de Mbandaka.
Certains enseignants mécontents d’avoir été éjectés sans indemnité de sortie, ont carrément déposé la craie et refusent de poursuivre avec les enseignements.
Pour calmer la tension, le directeur provincial de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST)/ Equateur I, Hervé Mungeta Makule, a tenu a rassuré qu’il s’agit encore d’une prévision. C’était au cours d’une rencontre avec le corps enseignant, le mardi 22 juin dernier.
Pour le PROVED, Hervé Mungeta Makule, les retraitables continueront à travailler jusqu’à l’effectivité de leur mise en retraite honorable par le gouvernement.
Pendant ce temps, certains gestionnaires ont déjà lancé le recrutement de nouvelles unités.
Le PROVED Mungeta Makule a par contre mis en garde contre la corruption constatée dans cette opération, allant jusqu’à la promotion des nouvelles unités à la tête des écoles.
« Nous mettons en garde tout gestionnaire qui trouve une opportunité pour faire entrer n’importe qui et un moyen de rançonner les gens. Ça ne passera pas ! »
Le directeur provincial du SECOPE, Sabu Iyongo a renchéri, pour sa part, qu’on ne peut pas promouvoir quelqu’un qui n’a jamais été enseignant. Pour lui, il existe les critères de remplacement :
« On ne peut pas recruter une nouvelle unité qui dépasse 35 ans d’âge. On ne peut pas promouvoir aussi quelqu’un, qui n’a jamais été enseignant ». Et pour l'instant, le SECOPE provincial doit d'abord certifier les données contenues dans les listes générées par Kinshasa.
Par ailleurs, le Directeur provincial de l'EPST/Equateur 1 a interdit toute corruption dans le recrutement de nouvelles unités de remplacement, ainsi que toute retenue sur salaire par les gestionnaires et chefs d’établissement.
Quant aux frais que doivent payer les élèves finalistes, il a martelé qu'aucune augmentation n’est autorisée sur les frais de l’Examen d’Etat et du Test National de Fin d'Études Primaires (TENAFEP), Edition 2021.
Pour ce qui est des finalistes du secondaire, par exemple, ils doivent payer, dans l'ensemble, 133 mille FC (66,5 dollars) à savoir 68 mille FC pour la dissertation et 65 mille FC pour la session ordinaire.
Hervé Mungeta s’est enfin réjoui de l’application actuelle des mesures barrières dans les écoles de la place. Celles-ci comme toutes les écoles primaires de l'Equateur bénéficieront très bientôt de la distribution des moustiquaires et de nouveaux manuels scolaires, dons des partenaires du secteur éducatif, a-t-il affirmé.