A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée le 25 avril de chaque année, OCHA révèle que plus de 14 000 personnes sont mortes de cette maladie en RDC l’année passée.
Sur son compte Twitter, l’agence onusienne note que «tous les cas de paludisme peuvent être évités et tous les décès dus au paludisme sont inacceptables».
C'est la #JournéeMondiale de lutte contre le #paludisme!
Avec plus de 14 000 décès enregistrés en 2020, le paludisme demeure la première cause de morbidité en #RDC. pic.twitter.com/NDvfv8VkmB
— OCHADRC (@UNOCHA_DRC) April 25, 2021
«Zéro palu – Tirer un trait sur le paludisme» est le thème qui a été retenu cette année pour célébrer la journée de lutte contre le paludisme.
Dans un communiqué publié il y a quelques jours, l’Organisation mondiale de la santé a félicité les pays, «de plus en plus nombreux, qui parviennent à ne plus avoir aucun cas de paludisme ou qui en sont proches».
«Sur les 87 pays touchés par le paludisme, 46 ont signalé moins de 10 000 cas de la maladie en 2019, contre 26 pays en 2000. À la fin de 2020, 24 pays avaient fait état d’une interruption de la transmission du paludisme pendant au moins trois ans, dont 11 ont été certifiés exempts de paludisme par l’OMS», indique l’agence onusienne.
Le palu en temps de COVID-19
L’Afrique est le continent le plus touché par le paludisme. La maladie a fait 384 000 morts en 2020 sur le continent.
En 2019, 94% des cas et de décès dus au paludisme étaient enregistrés dans la région africaine.
Comme les autres continents, l’Afrique fait face au Coronavirus depuis 2020.
Olivia Ngou, directrice exécutive de l’ONG Impact santé Afrique, confie à nos confrères de Jeune Afrique que la pandémie du Coronavirus «menace les acquis historiques de la lutte contre le paludisme».
Interrogée par le média à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, elle appelle les dirigeants africains à investir plus massivement dans les systèmes de santé.