Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui s’appuie sur les leçons à tirer des faiblesses du dernier processus, plaide pour que les acteurs politiques ne fassent plus partie des membres de la CENI, afin de garantir son indépendance et sa neutralité.
Il l’a dit lors de la présentation vendredi 9 avril à l’Assemblée nationale du rapport général du processus électoral 2012-2019 ainsi que celui de 2019-2020.
« La CENI salue à sa juste valeur la proposition Lutundula. A ce sujet, disposer de manière précise que les personnalités indépendantes choisies ne soient ni des personnalités politiques élues ni des candidats non élus, encore moins des militants avérés de premier rang. Préserver la mémoire institutionnelle par un renouvellement partiel des membres de la CENI en fin mandat », propose Corneille Nangaa.
Selon lui, le maintien de la désignation du président par les confessions religieuses « est un signe non négligeable de la participation citoyenne dans la représentativité la plus inclusive ».
La Commission électorale nationale indépendante ouvre ainsi, à travers la présentation de ce rapport, le débat sur la réforme de tout le système électoral congolais.
Quant à la loi électorale, Corneille Nangaa propose l’option d’un scrutin indirect de l’élection présidentielle pour réduire notamment le coût des élections.
Vous pouvez l’écouter dans cet extrait :
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