Les prix des biens de première nécessité sont en hausse depuis une semaine dans les marchés de la ville de Manono dans la province du Tanganyika. Un verre de sel acheté 300 FC (0,15 USD), il y a une semaine par exemple, est vendu à 500 (0, 25 USD). Un bidon d’huile végétale qui se vendait à 65 000 FC (32,5 USD) se négocie aujourd’hui au prix de 85 000 FC (42,5 USD).
A ces produits, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) note aussi une nette augmentation des prix sur le marché des produits manufacturés. C’est le cas du sac de ciment gris que la population achetait à 35 000 FC (17, 5 USD), qui revient à 40 000 (20 USD).
Un litre d’essence que stockent au quotidien les motards au prix de 2000 FC (1 USD) est vendu maintenant à 2 500FC (1, 25 USD).
Selon la FEC, cette hausse des prix est constatée à la suite de la dégradation de l’axe routier Manono-Lubumbashi qui assure le trafic commercial privilégié entre les deux agglomérations.
L’Administrateur de territoire, Pierre Mukamba Kaseya rappelle que les commerçants ont contribué pour la réhabilitation dégradée de ce tronçon, mais la reprise des travaux traine.
« Nous avons demandé aux commerçants de prévoir une contribution, ils ont accepté. On attendait l’Office des routes et puis l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT). Ces travaux-là, c’est CREC 9 qui a la propriété de cette route. Malheureusement, leur absence [nous pénalise]. Peut-être qu’ils sont absents à cause de la période que nous traversons avec la crise sanitaire et puis les autres responsables ne sont pas sur place », explique M. Pierre Mukamba.