Le commissaire général adjoint de la Police nationale congolaise (PNC) en charge de la police administrative, Philémon Patience Mushid Yav, a ouvert officiellement mardi 23 mars l’école de formation des policiers basée à Tshipuka, village situé à plus ou moins 20 km de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Ce centre accueille, pour sa toute première fois, deux cents agents venus des troupes de la PNC.
Cette école de formation des policiers est construite par l’Organisation internationale des migrations (OIM). Elle abrite quelques dortoirs avec des lits en bois couverts des moustiquaires ; un grand réfectoire; une cuisine; des salles de formation équipées de bancs; des bureaux administratifs alimentés en énergie solaire ainsi que des latrines.
C’est le premier centre de formation des policiers que compte actuellement le Kasaï-Oriental. Il accueillera également les policiers d’autres provinces.
Selon Philémon Patience Mushid Yav, pour cette première phase, deux cents policiers, dont vingt femmes, y sont admis pour suivre la formation de base subdivisée en quatre modules : la formation générale, formation technique, formation juridique et un stage d’un mois.
Pour le général Romi Ekuka, coordonnateur à la réforme de la police, après six mois, ces apprenants deviendront des officiers dans plusieurs domaines au sein de la PNC.
« Vous serez des officiers de la police administrative, des commandant d’unité territorial, des commandant d’unité d’intervention et des officiers de police judiciaire à compétences restreintes », a- t-il rassuré.
Parmi la vingtaine de formateurs, il y a des civils. C'est le cas de Gertrude Ndaya, qui sera chargée des violences basées sur le Genre. « Ce sont des faits qui se passent dans la population, il faut que les policiers en soient formés », a-t-elle renchéri.