La session parlementaire ordinaire de mars s’ouvre lundi 15 mars à Kinshasa. Elle sera essentiellement consacrée au contrôle parlementaire ainsi qu'à l'examen et au vote de certaines lois, conformément aux dispositions des articles 115, 117, 125 et 135 de la Constitution.
À l'Assemblée nationale comme au Sénat, les deux chambres du Parlement sont désormais dirigées par de nouveaux bureaux issus de la nouvelle majorité composée de députés et sénateurs ayant adhérés à l'Union sacrée pour la Nation (USN).
Tout d’abord, l’Assemblée nationale procédera à l'investiture du gouvernement Sama Lukonde issu de la nouvelle majorité parlementaire.
Mais la publication de l’équipe gouvernementale tarde encore, à la suite des divergences persistantes entre les nouveaux alliés sur notamment la répartition des ministères, renseignent certains députés de l’Union sacrée.
Outre l’investiture du gouvernement, les deux chambres du Parlement devraient s’attaquer aux reformes prioritaires dont celle du système électoral.
Ce qui a justifié les échanges le weekend entre le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et celui de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, afin d’envisager ces reformes avant la tenue des élections en 2023.
Il s’agira notamment d’examiner le rapport de la CENI, la proposition de loi Lutundula sur la réforme de la CENI mais aussi celle du G13 portant révision de la loi électorale.
Le Parlement devra donc lever l’option sur la nécessité ou pas de procéder au recensement de la population avant la tenue des élections.
Plusieurs autres reformes dont la révision de la Constitution pourraient être initiées au cours de cette session.
