Mille huit cent septante nouveaux enseignants communément appelés « nouvelles unités » de la sous-division de l’Enseignement primaire, secondaire, professionnel et technique (EPST) de Kitsombiro, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu sont impayés depuis septembre 2019.
Selon le secrétaire permanent du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) Kitsombiro, Gédéon Muhima, qui lance ce cri d’alarme, ces enseignants n’ont reçu ni prime de la part des parents, ni salaire du gouvernement depuis plus d’une année.
Il s’agit de 1 870 éducateurs, dont 87 agents administratifs de la sous-division de l’EPST Kitsombiro.
D’après Gédéon Muhima, les enseignants concernés sont abandonnés à leur triste sort, sur un effectif de 3.371 enseignants que compte cette sous-division.
Il affirme que les parents d’élèves qui contribuaient pour leur survie ne le font plus depuis la déclaration de la gratuité de l’enseignement de base.
Gédéon Muhima indique que ces enseignants sont obligés de se débrouiller dans l’informel après les heures des cours, au détriment d’une bonne préparation des matières.
Hormis le cas des N.U, il y a également 1.501 enseignants inscrits sur les listes de paie, qui n’ont pas encore reçu leur salaire du mois de février dernier.
Contacté à ce sujet, Adaku Dawa, le chef de division de la Province Educationnelle Nord-Kivu 2, déplore le fait que, selon lui, le SYECO Kitsombiro ne lui a pas fait part de tous ces problèmes pendant sa récente tournée dans la zone, en vue d’un plaidoyer en leur faveur.