UA : Félix Tshisekedi recommande de lancer une grande offensive contre les différents fléaux sanitaires

Le Président Félix Tshisekedi a évoqué, dans son discours au siège de l’Union africaine ce samedi 6 février, l’incidence de la pandémie de Covid-19 sur l’économie africaine.

« Nul n’a vu venir la pandémie de Covid-19 qui a pris au dépourvu toute l’Humanité au point de nous faire perdre des vies humaines, de restreindre les mouvements des personnes et de déstabiliser nos économies. Bien que relativement moins touchés que d’autres parties du monde, l’Afrique n’a pas non plus été épargnée par ce virus mortel. Raison pour laquelle nous saluons l’ingéniosité et la résilience dont ont fait montre les pays africains dans la lutte contre cette pandémie. Contre l’expérience du Combat, contre l’adversité et nos capacités d’adaptation, ne baissons pas les bras et ne perdons pas de vue d’autres pathologies qui continuent de sévir au point d’être parfois de loin plus mortelles comme la malaria ou le VIH/SIDA », recommande Félix Tshisekedi.

Il appelle à une mobilisation continentale et internationale : « Organisons nous, ensemble avec nos partenaires internationaux, pour une grande offensive contre ces différents fléaux. Il est important que notre organisation puisse renforcer le Centre africain pour le contrôle et la prévention de maladies (CDC) afin de répondre efficacement aux urgences et de relever les défis sanitaires complexes en tant qu’institution technique spécialisée de l’UA ».

Il promet de conjuguer les efforts pour :

  • renforcer la paix et la sécurité ; poursuivre la réalisation de la ZLECAF ;
  • promouvoir une renaissance de la culture, des arts et des patrimoines africains ;
  • lutter contre le changement climatique ;
  • accélérer les projets intégrateurs entre autres : la construction du grand barrage Inga ;
  • consolider l’initiative de l’UA dans la lutte contre la Covid-19 et dans la prévention contre d’autres maladies.

« Tirant les leçons de la pandémie, en plus de renforcer le système de santé, le moment est venu d’investir davantage dans l’éducation et la recherche scientifique. Dès lors, il est un intérêt hautement stratégique que chaque état membre réserve une bonne part de son revenu au développement de son capital humain qui est la principale richesse, la seule qui soit capable de se mobiliser avec efficacité, pour résoudre ce problème spécifique et faire face aux défis mondiaux », propose le chef de l’Etat congolais.