Les enseignants du secteur privé œuvrant à Lubumbashi sont descendus le jeudi 14 janvier dans la rue. Partis de la commune de Rwashi ils ont chuté par le siège de l’assemblée provinciale où ils ont déposé leur memo.
Ils demandent notamment la reprise des activités scolaires en promettant de respecter les gestes barrières pour éviter toute propagation de la pandémie de coronavirus dans leurs écoles respectives.
« Nous sommes une association d'enseignants du secteur privé. Nous demandons à l’Etat congolais de penser à nous prendre en charge puisque depuis la déclaration de la pandémie de Coronavirus, nous enseignants du secteur privé nous sommes abandonnés à notre triste sort. L’année passée nous sommes entrés en chômage forcé sept mois sans rien toucher. Cette année encore, à peine après la reprise des cours, on nous confine une fois de plus », se plaint Jacques Kilolo Katumbu, le chargé de communication des enseignants œuvrant dans le secteur privé.
Il plaide pour leur prise en charge par le pouvoir public.
« Nous sommes des citoyens Congolais, nous souffrons, nous ne savons pas quoi faire. C’est ainsi que nous demandons aux autorités de la république de penser à nous prendre en charge. Nous voulons aussi reprendre les activités scolaires. Nous allons fonctionner en tenant compte des gestes barrières, c’est d’ailleurs l’école le milieu éducatif où nous allons mettre tout en marche pour protéger nos enfants et nous protéger nous-mêmes », argumente-t-il.
