Revue de presse du jeudi 10 décembre 2020.
Une plénière est convoquée jeudi 10 décembre à 10h00’ précises, heure de Kinshasa, à l’Assemblée nationale. Deux points seront à l’ordre du jour. Il s’agit de l’adoption de l’ordre du jour et de l’examen des pétitions contre l’équipe Mabunda. C’est le sujet phare que la presse aborde jeudi 10 décembre 2020.
Du côté FCC, a-t-on appris de François NZEKUYE, sa famille politique ne prendra pas part à cette plénière irrégulière. Pour lui, c’est à Jeanine Mabunda de convoquer la plénière pour rétablir de l’ordre et ensuite interviendra la plénière pour traiter les pétitions, renseigne Congoprofond.net
De l’autre côté, a annoncé Jean-Marc Kabund a Kabund, 279 députés nationaux parmi lesquels les pétitionnaires en vue de la déchéance du bureau Mabunda et les non pétitionnaires de toutes tendances politiques, favorables à l’Union Sacrée se sont retrouvés mercredi 9 décembre 2020. Le contenu de la réunion n’a pas été dévoilé, ajoute le média en ligne.
Forum des As rappelle que la pétition contre le Bureau Mabunda a bénéficié de la signature de plus de la moitié du nombre de députés nationaux qui composent l'Assemblée nationale. Depuis, on assiste à une foire aux chiffres. Dans cette saga, le camp CACH et ses nouveaux alliés parlent de 279 signatures déjà recueillies. Parmi lesquelles, des transhumés du FCC.
Si ces chiffres s'avèrent exacts, alors la pétition contre le bureau Mabunda aura déjà très largement dépassé la majorité absolue de 251 députés nationaux requise pour son examen, analyse le quotidien.
Cette plénière risque de se dérouler sous tensions, et la Police nationale prévient que l’ordre a été donné : seuls les parlementaires, leurs assistants, la presse et les personnes travaillant au Palais du peuple auront accès aux bâtiments, à l’occasion de la plénière sur l’examen des pétitions visant la destitution de Jeanine Mabunda et des autres membres du bureau. Un périmètre de sécurité a été défini, informe Actualité.cd
Mais bien avant la tenue de la plénière, le Président Félix Tshisekedi a reçu le Bureau d’âges de l’Assemblée nationale. Cas-info.ca fait savoir que le Chef de l’Etat se dit « très fier » du Bureau.
« Vous avez tenu et résisté. Vous voyez que la pression ne servait à rien. Vous êtes en train d’écrire une page glorieuse de l’histoire de notre pays et je tiens à vous remercier. Vos noms seront associés définitivement à l’histoire positive de notre pays. Nous allons penser à vous honorer », déclare Félix Tshisekedi.
Le Président de la République a aussi échangé le même jour, avec Leïla Zerrougui, Représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, ajoute Actu30.cd
Selon la presse présidentielle qui rapporte cette information, la question des tensions institutionnelles était abordée au cours de cet entretien qui intervient deux jours après l’intervention de Zerrougui devant le Conseil de Sécurité.
Dépêche.cd fait remarquer que Leïla Zerrougui a condamné les incidents qui se sont produits lundi 7 et mardi 8, aux alentours et dans l’enceinte du Palais du peuple, les considérant comme « une atteinte inacceptable à l’Etat de droit et aux institutions congolaises. »
Et l’Agence congolaise de presse de compléter : le renouvellement du mandat de la MONUSCO avant le 20 décembre courant, a été au centre des entretiens entre le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et Leïla Zerrougui.
Toujours concernant la question de la crise politique en RDC, 24h.cd fait savoir que la Chine s’oppose à toute forme d’ingérence et appelle au « respect de la souveraineté de la RDC ».
Pour le média en ligne, la déstabilisation de la RDC pourrait avoir des conséquences incalculables. La Chine qui voit les violences aux portes du pays de Lumumba appelle les parties en présence au dialogue.
C’est la même info que relaie Actu7.cd et note que « La Chine soutient les efforts de la communauté internationale en faveur du dialogue et pour préserver la stabilité en RDC. Ceux-ci doivent respecter la souveraineté de la RDC ».