Ituri : la MONUSCO demande aux différentes communautés de dénoncer "l'ennemi" auprès des services de sécurité


La MONUSCO demande aux différentes communautés de s’impliquer dans la protection des civils en dénonçant l’ennemi auprès des services de sécurité. Cette demande a été faite samedi 5 décembre par le chef de bureau/ MONUSCO en Ituri, Josaya Obat, au cours d’une rencontre interactive entre les casques bleus et des journalistes de Bunia.

Le contingent bangladais a présenté, par la même occasion, à ces hommes et femmes des médias leurs actions en faveur de la paix dans le territoire de Djugu.

Parmi les outils et moyens mis en place par les casques bleus pour aider à lutter contre les groupes armés en Ituri et protéger les populations civiles, il y a notamment les systèmes d’alerte précoce et communautaire.

Selon les casques bleus bangladais de la MONUSCO, ces systèmes ont permis, avec la collaboration de la population, de déjouer plusieurs attaques des groupes armés contre des civils dans les territoires de Djugu, d’Irumu ou de Mahagi.

Les journalistes ont aussi été briefés, à l’aide de diaporamas, sur d’autres aspects de ce travail. Ainsi par exemple, avec la réhabilitation de ponts et routes,  l’objectif est de faciliter la mobilité des troupes onusiennes, mais aussi celles des forces de défense et de sécurité congolaises, FARDC et PNC.

Il y a aussi les escortes organisées au profit des populations afin de leur permettre de se rendre dans leurs champs pendant les périodes de récolte. Ce qui aide à lutter ainsi contre la faim et la pauvreté, a indiqué le chef de bureau/MONUSCO à Bunia.

Cependant, pour aider les casques bleus à agir vite et plus efficacement encore, Josaya Obat, a demandé à la population de collaborer avec les services de sécurité.
Les journalistes présents à cette rencontre, ont quant à eux émis le vœu de voir la MONUSCO multiplier ce genre d’activités didactiques, pour expliquer à la population le travail que font les soldats de la paix dans les zones de conflit.