Quatre organisations de la société civile œuvrant dans la ville de Kikwit, à savoir le Groupe d’éveil pour les intérêts de la population (GEDIP), l’Alliance pour l’universalité des droits fondamentaux (AUDF), le Parlement des jeunes, ainsi que le Réseau des Associations congolaises des jeunes (RACOJ) et alliés dénoncent le morcellement des parcelles de l’Etat dans cette ville.
Après avoir été empêchées à trois reprises par le maire de cette ville de marcher pour la même cause, ces structures ont déposé, à cet effet, un mémorandum mercredi 2 décembre à la mairie pour faire entendre leurs voix.
Dans ce memo lu par Tipo Musiketi, coordonnateur de GEDIP, ces associations exigent notamment l’annulation des arrêtés du gouverneur portant morcellement des parcelles de l’Etat depuis trois ans :
« Nous estimons que le gouvernement provincial du Kwilu doit éclairer la population Kikwitoise sur la destination des fonds issus de la vente des parcelles car jusqu’à ce jour, il n’y a aucun matériel acheté au besoin de la population et l’affectation desdits fonds. En tant que taxes d’intérêt commun donc la ville de Kikwit a droit à 40% »,
Ces ONG exigent aussi du gouvernement provincial du Kwilu des explications sur la destination des fonds issus de la vente de plus de 80 parcelles à Kikwit :
« Nous demandons l’annulation pure et simple de ces arrêtés utopiques du gouverneur du Kwilu portant morcellement des parcelles de l’état au plateau de Kikwit. Condamnons avec la dernière énergie le morcellement et la vente des parcelles de l’état dans la ville de Kikwit. Il y a plus de trois ans aujourd’hui, le nombre des parcelles morcelées et vendues avoisine quatre-vingt ».