Dans un communiqué rendu public jeudi 19 novembre à Bukavu, l’organisation Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé la multiplicité de cas de violences, surtout de violences sexuelles dans la zone de Salamabila, province du Maniema.
Médecins sans frontières demande aux acteurs armés actifs dans la zone de se conformer toujours au droit international humanitaire. Cet appel a été lancé par cette organisation médicale internationale, basée à Salamabila depuis plus de 10 ans.
Le communiqué fait état de trois cas de violences subies par les civils dans cette zone le 11 novembre.
MSF constate que le nombre élevé d’incidents de violence sexuelle est particulièrement alarmant dans la zone.
« Nous en tant qu’organisation médicale humanitaire, on essaie de faire la prise en charge de ces survivantes des violences sexuelles. Mais, on veut aussi avoir une approche beaucoup plus complète et ne pas aller à la prise en charge mais essayer de faire aussi une sorte de prévention avec l’objectif de réduire le nombre de violences sexuelles et de donner un soutien plus intégral aux survivantes des violences sexuelles. C’est pourquoi que tout d’abord ce qu’on demande aux acteurs armés, c’est d’arrêter ces attaques contre les civils. Donc, le droit international humanitaire doit être respecte. Et les civils doivent toujours être respectés parce qu’il ne doit pas être attaqué de n‘importe quelle façon que ce soit », a indiqué le chef de mission de MSF/Espagne propose une voie de sortie, Carlos Francesco Cabello.
Il a également demandé aux autres acteurs humanitaires de se positionner à Salamabila pour essayer de répondre à ces attaques, afin de protéger la population surtout les femmes et les enfants.
