La ville de Mbuji Mayi est toujours dans le noir depuis vendredi 16 octobre. C'est à caue de l'une de deux machines de la centrale hydro-éléctrique de Tshiala qui est tombée en panne. Cette centrale est gérée par l'Entreprise Energie du Kasaï (ENERKA), une filiale de la Société Miniere de Bakwanga (MIBA).
C'est en 1933, qu'a été mise en service la centrale hydroélectrique de Tshiala, située à plus ou moins 40 Km de Mbuji-Mayi. Cette centrale avait été crée dans le but de fournir de l'energie electrique pour la production minière.
Il y a plus de 20 ans, la puissance installée d’hydroélectricité des centrales de Tshala 1 s'elevait à 18 megawatt. D'après le chef du departement technique, Ingénieur Victor Kabongo, la centrale hydroéléctrique ne produit actuellement que 3, 2 mégawatts, donc une puissance faible.
Pour sa part, Christophe Tshilumba chef de service de maintenance, a indiqué que depuis sa construction, la centrale hydro-éléctrique avait 12 turbines installées, mais actuellement seules deux turbines sont en service.
Cette situation rend difficile la maintenance de la centrale.
Lors de la visite la semaine dernière de l'Administrateur Directeur Général à la centrale hydroéléctrique, le DG de ENERKA, Paul Kalonji, avait demontré la manière dont certaines machines sont utilisées d'une maniere archaique.
La réhabilitation de la centrale hydro-électrique est d'une importance capitale, car la MIBA a grandement besoin de l’énergie électrique pour la production du diamant.