Sept détenus sur les 12 condamnés jeudi 8 octobre par le tribunal militaire de garnison d’Isiro, en chambre foraine dans le territoire de Watsa (Haut-Uele) se sont évadés samedi 10 octobre du cachot du Parquet militaire de Watsa.
Selon la société civile locale, un seul a été rattrapé par les forces de l’ordre. Cette évasion a été facilitée par un militaire de garde, ajoute-t-elle. Ce militaire a abandonné son arme avant de prendre lui aussi la clé des champs.
Tous ces évadés ont été reconnus coupables des faits qui leur étaient reprochés par le ministère public.
Dans l’ensemble, ces peines allaient de 2 ans à la peine à perpétuité.
Ils étaient poursuivis notamment pour meurtre, tentative de meurtre, détention illégale d’armes de guerre et perte de munitions. Le viol, le viol d’enfants ainsi que la violation des consignes étaient également retenus à leur charge.
Au regard de la gravité de ces faits, la population de Watsa, en général, et celle de Durba, en particulier, craint que ces militaires ne puissent renouer avec leurs actes de criminalité puisqu’ils courent librement dans la nature.