L’Intersyndicale des enseignants de l’EPST Kasaï-Central 1, a exhorté le gouvernement à améliorer les conditions socio-professionnelles de ses membres.
Cette demande a été formulée lundi 5 octobre à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des enseignants.
Cette journée est placée sous le thème : « Enseignants, leaders en temps de crise et façonneurs d’avenir ».
Le président provincial de l’intersyndical, Pierre Tshishimbi, a indiqué que d'autres recommandations ont été adressées à l’autorité provinciale :
« Il faut que l’employeur puisse comprendre que celui qui travaille a besoin de son salaire. Comment pouvez-vous comprendre qu’un enseignant quitte les territoires de Dimbelenge ou Dibaya et il fait une semaine ici (NDLR : A Kananga). Celui qui fait trainer l’enseignant de cette façon-là a-t-il une conscience ? Le travail d’un enseignant est permanant, il doit être chaque jour devant les élèves en train de les enseigner. Si alors le pouvoir, notre employeur, ne veut pas prendre en considération ce que nous sommes, il doit tirer des conséquences !».
Les enseignants du Kasaï-Central ont également évoqué le cas de trois inspecteurs et leurs deux collaborateurs, tués en avril 2017, sur l’axe Kafuba, en territoire de Kazumba.
Ils ont, à l’occasion demandé à l’autorité de traquer et traduire en justice leurs assassins.