L’assemblée provinciale du Sankuru demande au gouverneur Joseph Stéphane Mukumadi, qu’elle considère comme démissionnaire, de cesser de perturber la quiétude de la population du Sankuru et de rentrer à Kinshasa pour se mettre à la disposition de la justice. Cette déclaration a été faite dimanche 23 août à Kinshasa par le président du bureau de cette institution. Celle-ci réitère sa requête auprès du ministre de l’Intérieur et Sécurité pour qu’il saisisse la CENI en vue de l’organisation de l’élection de gouverneur et vice-gouverneur de la province du Sankuru. Le président de cet organe délibérant déclare que son institution ne pourrait travailler avec une personne qui a été « dépouillée de sa qualité de gouverneur. »
En réaction, l’avocat du gouverneur Mukumadi parle d’un pur acharnement, qui n’a pas sa raison d’être. Pour lui, l’arrêt du parquet général près la Cour de cassation auquel l’Assemblée provinciale fait allusion n’a aucun caractère d’injonction.
C’est depuis novembre 2019 qu’une crise institutionnelle oppose Joseph Stéphane Mukumadi, gouverneur élu du Sankuru, et l’assemblée provinciale.
-Quelle analyse faire de cette situation ?
-Comment résoudre la crise interinstitutionnelle au Sankuru ?
Invités :
-Benoit Olamba, Président de l’Assemblée provinciale du Sankuru.
-Me Landry Pongo, Avocat au barreau de Kinshasa/Gombe. Il est Avocat du gouverneur Joseph Stéphane Mukumadi.
-Me Sudi Kimputu Alimasi, Expert en décentralisation.
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