L'Union pour la nation congolaise (UNC) demande la libération « immédiate et sans condition » de son leader, Vital Kamerhe, condamné et incarcéré à la prison centrale de Makala, dans le cadre du procès des 100 jours. Dans une déclaration faite vendredi 7 août, son secrétaire général intérimaire, Aimé Boji, estime que le dossier de son leader « est vide. »
« L’UNC condamne avec la dernière énergie les manœuvres dilatoires visant à nuire à la personne de Vital Kamerhe, au travers d’un procès dont le caractère politique n’est plus à démontrer », a défendu Aimé Boji, à l'issue d'une marche de ce parti politique.
Le parti de Vital Kamerhe a organisé vendredi 7 août des marches à travers le pays pour exiger la libération du directeur de cabinet du Chef de l’Etat, condamné à 20 ans de travaux forcés et détenu à la prison centrale de Makala, dans le cadre du procès des 100 jours.
L’UNC qui n’a jamais accepté ce verdict fustige une justice « à deux vitesses » car dans le même dossier, certains prévenus ont bénéficié de la liberté provisoire, ajoute Aimé Boji.
Son parti avait sollicité une liberté provisoire dans le procès en appel à la Cour de cassation. Mais cette requête a été rejetée mercredi 5 août.
« L’UNC demande à la Cour de cassation de dire le droit, rien que le droit. Elle lance un appel vibrant au Président de la République, autorité morale de la coalition CACH [Cap pour le changement] de veiller au bon fonctionnement de la justice dans notre pays », a sollicité Aimé Boji.
Il appelle tous les militants de l’UNC de ne point prendre du repos « jusqu’à la libération totale de son président national. »