Environ un million deux cent mille déplacés sont enregistrés depuis juin 2018 dans les territoires de Djugu, Mahagi et d’Irumu, en province de l'Ituri.
Selon le rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), parmi ces déplacés, environ deux cent mille ont fui les récentes atrocités perpétrées depuis janvier de l’année en cours. Plus de 880 000 autres ont abandonné leurs villages, il y a plus d’une année suite aux attaques des groupes armés. La plupart de ces personnes sont disséminées dans 63 sites à travers la province. D’autres sont hébergées dans des familles d’accueil. Elles sont dépourvues de tout.
Nombreux parmi ces déplacés ont été victimes d’incendie de leurs maisons. Ils manquent de vivres, de médicaments et d’autres besoins essentiels.
Selon certains membres du comité de déplacés, il y a des personnes qui n’ont pas encore bénéficié de l’assistance en vivres depuis environ six mois en territoire de Djugu.
Quelques-uns prennent le risque de se rendre dans leurs champs situés dans des localités où sont signalés ces miliciens. Selon ces déplacés, l’aide fournie par les humanitaires ne couvre pas tous les besoins de ces sinistrés.
C’est dans ce contexte que le coordonnateur humanitaire adjoint des Nations unies en RDC, Diego Zorilla, est attendu ce lundi 18 mai à Bunia pour mieux apprécier la situation humanitaire de personnes déplacées.
