Les mesures prises par le chef de l’Etat, en vue de limiter la propagation du Covid-19 en RDC, ont ébranlé les établissements scolaires publics et privés de Kindu (Maniema), a noté un reporter de Radio Okapi jeudi 19 mars. Ces mesures sont saluées à Beni (Nord-Kivu) et Mbandaka (Equateur).
La nouvelle s’est rependue, la population en émoi, certains commencent à s’acheter des bassins, des filtres et d’autres dispositifs de lavage des mains.
Pour les uns, mieux prévenir que guérir. C’est le cas du complexe scolaire Mwamba, qui a renvoyé tous les élèves à la maison pour une durée d’un mois, conformément aux mesures prises par le chef de l’Etat. Pour les autres, comme au complexe scolaire Mambe, ils hésitent encore sous prétexte que le COVID-19 « n’est pas encore dans nos murs ».
Les responsables ont cependant commencé à renforcer les dispositifs hygiéniques promettant de se conformer aux mesures prises au niveau national. Pendant que ces nouvelles mesures ébranlent toute la population, le sénateur Matata Ponyo demande au gouvernement provincial de prendre des dispositions pour se conformer aux mesures prises par le chef de l’Etat. Il a appelé la population locale à respecter strictement des règles d’hygiène pour éviter l’expansion du COVID-19 dans la province du Maniema.
Le sénateur Matata Ponyo a également instruit aux responsables de l’hôpital, qui porte son nom, de prendre des dispositions pour une prise en charge efficace et la protection de la population.
Par ailleurs, aucune communication officielle n’a été faite jusque-là par les autorités provinciales à la population, qui semble gagnée par la peur.
Bonnes mesures
Dans la province de l’Equateur, en revanche, la majorité des Mbandakais ont apprécié ces mesures du chef de l’Etat. Cependant, nombreux s’inquiètent des difficultés de se nourrir au quotidien, soit de la mécanisation des enseignants nouvelles unités, prévue au mois d'avril.
A Beni (Nord-Kivu), de même, la population s’est réjouie de la décision du chef de l’Etat annonçant la suspension des activités pendant quatre semaines. Pour certains habitants, cette décision salvatrice les aidera à oublier le calvaire enduré à la suite de la maladie à virus Ebola, qui est en passe d’être déclarée finie.