Le pont Maïko situé à 60 km de Kisangani (Tshopo) sur la nationale numéro 3 s’est effondré depuis le mardi 29 octobre. Cet incident a causé la mort d’un membre d’équipage d’un véhicule qui traversait le pont au moment de l’accident.
Par ailleurs, le trafic est interrompu entre les provinces de la Tshopo et du Maniema ainsi que celles du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Le véhicule à l’origine de cet incident meurtrier partait de Kisangani vers Lubutu au Maniema. D’une capacité maximale de 25 tonnes actuellement, ce pont s’est effondré à cause de la surcharge de l’engin.
Selon le directeur provincial de l’Office des routes, Jean-Jacques Nkonko Kimalwa, le tonnage qui passe sur ce pont est de 3, 4 fois plus que la capacité portante.
En vue de le rétablir provisoirement, la direction provinciale de l’Office des routes a besoin de 35 mètres de portée. « La solution que nous allons trouver pour le moment est une solution provisoire. Pour rétablir seulement le trafic. Mais, la solution définitive est que nous puissions mettre un pont moderne qui puisse aussi avoir la même capacité que Lubuya, c’est-à-dire 60 tonnes. On va s’investir pour que la direction générale puisse commander un pont moderne comme celui de Lubuya qu’on doit lancer sur la Maïko, » indique Jean-Jacques Nkonko
Long de 140 m sur 3, le pont Maïko avait été construit dans les années 1952.