Une frange de l’opposition appelle les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat à accélérer le processus de désignation du porte-parole de l’opposition. Selon la loi sur le statut de l’opposition, le porte-parole de l’opposition est l’interlocuteur attitré du gouvernement au sein de cette composante.
Dans une déclaration faite le week-end dernier à Kinshasa, la conférence des présidents de la plateforme Alternance pour la République estime que Moïse Katumbi est « candidat naturel » à ce poste.
Les signataires expliquent ce choix par le fait qu’en tant que président de la plateforme ‘Ensemble pour le Changement’ ayant en son sein trois groupes parlementaires, à savoir : AMK et alliés, G7 et MS, il n’est que normal et logique que ce dernier soit le candidat naturel à ce poste.
-Comment analyser cette démarche de la plate-forme Alternance pour la République ?
-Que faire pour installer effectivement le porte-parole de l’opposition en RDC ?
Invités :
-Christian Mwando, Député national de l’opposition élu de Kalemie dans la province du Tanganyika. Il est Secrétaire général adjoint d’Ensemble pour le changement.
-Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, Député national élu de Goma au Nord-Kivu et cadre de la Dynamique pour la vérité des urnes. Il est 2ème vice-président du groupe parlementaire MLC-ADN.
-Professeur Mwayila Tshiyembe, Directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.