Le tribunal militaire de Kananga a condamné jeudi le brigadier Michel Bakajika de la police nationale congolaise à sept ans de prison pour viol d’enfant. Il a été reconnu coupable d’avoir violé l’enfant de sa compagne.
Les faits remontent à 2017. La victime était alors âgée de 12 ans. Elle est la fille de la compagne du brigadier Bakajika, issue d’une précédente relation.
Le ministère public avait requis une condamnation à 20 ans de prison. Le prévenu avait plaidé non coupable, niant avoir violé la jeune fille.
Le policier a même allégué être victime d’un «scenario» monté par la sœur de sa compagne qui n’approuvait pas leur relation.
Dans sa décision, le tribunal affirme ne pas être convaincu par la thèse du règlement de compte soutenu par l’accusé. Il souligne notamment que le policier avait reconnu sur procès-verbal au Parquet avoir commis le viol alors qu’il était en état d’ébriété.
Le tribunal le reconnait donc coupable de viol d’enfant mais évoque des situations atténuantes comme son jeune âge ou son casier judiciaire vierge. Il le condamne à 7 sept ans de prison et au paiement de 900 000 francs congolais (environ 540 dollars américains) d’amende.
Le condamné dispose de 5 jours pour interjeter appel. Dès la fin de l’audience, son avocat a annoncé que son client allait effectivement faire appel de la décision du tribunal.