La société civile du Nord-Kivu craint que les élèves des familles déplacées à cause de l'insécurité ne reprennent le chemin de l'école à la rentrée prévue le 2 septembre prochain. Elle a demandé jeudi 22 août aux autorités de rétablir la paix pour une rentrée scolaire effective.
« Plusieurs enfants ont fui leurs milieux où ils étudiaient à cause de l’insécurité. Certaines écoles sont occupées par les déplacés, notamment dans les grandes agglomérations comme Oicha… », a déploré Edgard Mateso, vice-président de la société civile du Nord-Kivu.
Certains villages de Beni et Lubero sont désertés, selon lui, rendant aussi difficile l’organisation d’activités scolaires.
Le gouvernement devrait restaurer la paix dans cette province pour permettre aux enseignants et élèves déplacés de rentrer dans leurs milieux d’origine, a suggéré Edgard Mateso.
/sites/default/files/2019-08/230819-p-f-beni_la_societe_civile_sur_la_rentre_scolaire.mp3
Selon des sources locales, les déplacés et les élèves s’étaient partagés des salles de classe dans certaines écoles d’Oicha l’année dernière. Les déplacés y passaient la nuit, avant de libérer ces salles le matin pour permettre aux élèves d’étudier.