L’auditeur général des FARDC, le général Tim Munkutu Kiyana, dit attendre des moyens techniques pour exhumer les corps des victimes des massacres du territoire de Yumbi (Mai-Ndombe), afin de les dénombrer. Ces massacres entre les Banunu et les Batende avaient fait plusieurs centaines de morts en décembre 2018.
Selon l’auditeur général des FARDC, les investigations à ce sujet ont suffisamment progressé.
Huit mois après le conflit intercommunautaire de Yumbi, l’auditeur général des FARDC dit accélérer ses enquêtes.
« Nous sommes assez avancés dans les investigations. Mais il nous reste à procéder à certaines opérations techniques, notamment l’exhumation des corps, pour que nous puissions dénombrer les corps qui ont été enterrés dans les fosses communes, déterminer la cause exacte de leur mort, si ces personnes sont mortes à la suite des blessures par armes blanches, fusils de chasse ou par armes de guerre. Et ces opérations demandent quand même des moyens techniques assez particuliers », a expliqué l'officier militaire.
Selon lui, le procès pourra commencer à la fin de ces enquêtes.
A la question de savoir combien de personnes ont déjà été arrêtées dans le cadre de ces investigations, le général Munkutu a souligné que plusieurs d'entre elles étaient déjà aux arrêts.
« Je ne peux pas vous donner le chiffre de mémoire. La plupart des personnes se trouvent à Ndolo. Mais il y a encore quelques personnes à Yumbi dont nous attendons assurer le transfèrement vers Ndolo, étant donné que nous n’avons pas une prison solide à Yumbi », a-t-il précisé.
Les massacres à grande échelle de Yumbi auraient causé plus de 900 morts, selon un rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme.