Revue de presse du lundi 10 juin 2019
La presse kinoise s’intéresse encore ce matin au débat de vendredi dernier à l’Assemblée nationale sur la motion incidentielle relative aux dernières ordonnances du président de la république nommant les mandataires à la Gecamines et à la SNCC.
Selon Le Phare, une "fausse motion incidentielle" sur les ordonnances présidentielles portant nomination des mandataires publics à la SNCC (Société Nationale des Chemins de fer du Congo) et à la Gécamines (Générale des Carrières et des Mines), manifestement ficelée dans les officines du FCC (Front Commun pour le Congo), a semé un grand trouble dans les esprits, trouble que le journal qualifie d’amalgame et même d’outrage au chef de l’État au regard des déclarations de certains députés lors de la plénière.
Le Potentiel constate pour sa part que les freins ont finalement lâché surtout quand le député FCC Nawej Mundele, ne s’est pas empêché d’affirmer que Félix Tshisekedi a signé ces ordonnances en état « d’inconscience », une affirmation que Le Phare qualifie d’outrage au chef. Et Le Potentiel de s’étonner de voir que les caciques de la MP d’hier sous Joseph Kabila, ont comme subitement découvert les vertus du respect des textes, les mêmes qui étaient bafoués à loisir pendant près de 18 ans de leur gouvernance.
Comme on pouvait bien s’y attendre, l’UDPS, le parti au pouvoir n’a pas ménagé son allié, le Front Commun pour le Congo, FCC, avec lequel la formation de Félix Tshisekedi entretient actuellement des relations tumultueuses, note de son côté Cas-info.ca. « La motion soulevée par l’honorable Mondole est une véritable œuvre diabolique conçue par la machine politique de l’ancien régime qui rêve et multiplie des stratégies visant à anéantir l’élan de changement intervenu au pays et porté par l’UDPS », a réagi le parti présidentiel dimanche soir. La tension est même montée d’un cran au point d’obliger son secrétaire général de venir réunis pour la circonstance au siège du parti à Limete.
A en croire Forum des As, la plénière du vendredi 7 juin aura été la première de cette législature, à déchainer des passions.