Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a échangé vendredi 7 juin à Kinshasa avec le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l'ONU en RDC et coordonnateur des interventions d'urgence des Nations unies pour la lutte contre Ebola (EERC) dans les zones touchées par le virus Ebola en RDC, David Gressly, sur les obstacles qui freinent la lutte contre Ebola.
David Gressly était accompagné du Dr Ibrahima Socé Fall, Directeur général adjoint chargé des interventions d'urgence de l'OMS. Ils ont aussi abordé, au cours de leur entretien, plusieurs aspects liés à Ebola dans la partie Est de la RDC, notamment les aspects sécuritaires et humanitaires.
« Le Président était très engagé sur le sujet. Il a beaucoup de préoccupations à propos de cette situation. On a échangé sur ce que les Nations unies et le gouvernement vont travailler pour coordonner les actions sur le terrain. Nous avons aussi indiqué que Dr Fall et moi-même seront basés à Butembo pour travailler avec la population pour mieux comprendre comment on peut surmonter tous les obstacles qui sont toujours là », a indiqué David Gressly.
Pour le Dr Ibrahima la situation sécuritaire et la manipulation de certaines populations freinent aussi le travail des équipes de riposte contre Ebla.
« L’obstacle principal c’est l’accès aux populations les plus vulnérables du fait de la situation sécuritaire et de la manipulation de certaines populations qui n’adhèrent pas à la réponse. La mise à l’échelle de l’intervention des Nations unies en tenant compte des déterminants sécuritaires, humanitaires va nous permettre d’avoir un accès amélioré et d’être plus efficaces dans la réponse », promet Dr Ibrahima Socé Fall.