La 4e conférence sur l’énergie en République démocratique du Congo a eu lieu du 11 au 13 avril 2019 à Kolwezi, dans la province du Lualaba. Organisé par la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ce rendez-vous a réuni plusieurs experts et entrepreneurs du secteur.
Ils se sont penchés sur les atouts et autres défis que doit relever le pays dans le secteur énergétique depuis que dernier ait été libéralisé.
Kimona Bononge, Administrateur-délégué de la FEC qui a participé à cette conférence rappelle qu’en 2016, une loi a été mise en place pour créer l’autorité de régulation du secteur de l’électricité.
Mais trois ans après, il constate que les animateurs de cet organe ne sont pas encore désignés, et cela pose problème selon lui.
L’administrateur-délégué du patronat congolais évoque la situation du secteur des assurances avec la Société national d’assurances (SONAS), qui fonctionne désormais comme une société commerciale suivant le droit OHADA.
« Aujourd’hui, des sociétés d’assurance naissent dans ce pays. Si cela est fait dans le secteur de l’électricité, demain, après-demain, beaucoup d’investisseurs sont prêts à venir au Congo pour essayer de produire de l’énergie », a indiqué Kimona Bononge.
Kimona Bononge constate que la SNEL qui est, certes, une société de l’Etat, doit normalement fonctionner comme une société commerciale par le droit OHADA de 2012.
Par conséquent, elle ne peut pas régir les autres sociétés qui naissent aujourd’hui affirme-t-il.
Il s’entretient sur ces aspects et bien d’autres avec Honoré Misenga Kalala.