Revue de presse du mercredi 13 février 2019.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) confirme la tenue des élections à Beni, Beni-Ville et Butembo au Nord-Kivu, ainsi qu'à Yumbi dans la province du Mai-Ndombe le 31 mars prochain, annonce Forum des As, qui cite le président de la CENI, Corneille Nangaa. A cet effet, il a indiqué que les candidats à ces scrutins auront 15 jours pour battre campagne.
Devant la presse, certains candidats ont affirmé être réconfortés par les explications et les assurances que leur a données le président de la CENI, Corneille Nangaa, avec qui la délégation a fait le point sur la tenue effective de ces scrutins, ajoute le journal.
Actualité.cd s’intéresse au retour du président de la République, Félix Tshisekedi à Kinshasa après le sommet de l'Union africaine. A sa descente d'avion, il a dit être « panafricaniste à la base ».
« L’idée est de raffermir nos liens. Vous savez, mon intention est de mettre les ponts entre tous les pays africains. Je suis panafricaniste à la base et mon idée est de faire de l’Afrique une puissance de demain », a ajouté le président.
Pour Le Phare, Félix Tshisekedi a reçu un accueil digne d’un héros, dans une ville où aucune mobilisation des masses n’était pas préparée. De l’aéroport international de N’Djili à Matete/De Bonhomme, sur le boulevard Lumumba, en passant par les quartiers populeux et bouillants de la Tshangu tels que Mikondo, Kingasani/Pascal, Marché de la Liberté et Ndjili quartier 1, le cortège présidentiel avait du mal à évoluer.
En dépit de la présence des motards « éclaireurs » avec sirènes, et d’un cordon de sécurité formé par des policiers positionnés au niveau des carrefours et arrêts de bus, de nombreux « wewa » et même des piétons ont effectué plusieurs tentatives de « blocage » de l’escorte, en vue d’exprimer, de vive voix, leurs « félicitations » à celui qui venait de porter haut l’étendard de la République, à la tribune de l’Union africaine, poursuit le tabloïd.
7sur7.cd reprend de son côté le tweet de Martin Fayulu Madidi qui pense que la République démocratique du Congo est en train de vivre un coup d’État constitutionnel.
« La violation par les juges du mandat de la cour constitutionnelle, en matiere électorale, ne peut être cautionnée par aucun État démocratique. La souveraineté du peuple congolais doit être respectée », a déclaré, mardi 11 février sur Twitter, Martin Fayulu qui est arrivé en deuxième position à l'élection présidentielle de décembre 2018.
Le désormais feuilleton de « la vérité des urnes », cher à Martin Fayulu va de revers à revers. Tel un match de tennis, le combat de Fayulu pour réclamer la présidence de la république se déroule en plusieurs manches, indique pour sa part Capsud.net, qui affirme : "De la cour constitutionnelle: défaut des preuves, le terrain Sainte Thérèse, transformé en haut lieu de tribalisme, Fayulu dans l’antre de l’Union africaine. Le dernier rêve s’écroule et l’Union européenne enfonce le clou".
Parlant de la « manche » de l’UE, par exemple, le portail fait savoir qu’elle vient de reconnaître publiquement le pouvoir légitime de Félix Tshisekedi, dans une lettre datant du 5 février et signée par Donald Tusk et Jean-Claude Juncker. Les deux sont respectivement présidents du Conseil européen et de la Commission européenne. L’UE se dit prête à travailler avec le nouveau régime et voir son représentant rentrait en RDC. Il ne reste plus à Martin Fayulu que de briguer le poste de porte-parole de l’opposition, préconise capsud.net
Dans le volet social, Actu30.info fait savoir que le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Steve Mbikayi, a suspendu mardi 12 février 2019, le comité de gestion de l’université pédagogique nationale, UPN.
Le comité est révoqué à la suite des vives tensions qui règnent dans cette institution depuis maintenant deux jours sur fonds d'allégations de mauvaise gestion, ajoute le média.
Une commission d’enquête sera mise en place pour établir les responsabilités, complète Dépêche.cd.