« Il est temps d’identifier les vraies menaces qui guettent le Tanganyika pour y apporter des véritables solutions », a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC. Leila Zerrougui a séjourné mardi 5 février à Kalemie où elle s’est entretenue avec les membres de la Société civile du Tanganyika et les autorités provinciales.
La situation sécuritaire caractérisé par l’activisme des groupes armés ayant provoqué des déplacements dans cette province était au cœur de leurs discussions. Lors de l’échange avec Mme Zerrougui, le gouverneur de la province, Richard Ngoy Kitangala, a demandé à la Monusco d’aider à l’identification de ces personnes déplacées.
« Nous avons des déplacés, nous avons la communauté ; nous devons maintenant les identifier pour initier des projets d’ensemble. Ici, la Monusco nous a assuré qu’elle peut nous accompagner dans cette démarche », a-t-il dit.
Les groupes armés Maï Maï Hapa na Pale, Malaika, Yakutumba, Fimbo na Fimbo et bien d’autres milices Twa et Bantou écument cette région.
La visite de travail de Leila Zerrougui intervient une semaine après le passage d’une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies à Kalemie.