Le collectif des assistants parlementaires de la dernière législature plaide pour le paiement de leurs indemnités de sortie et leur salaire de novembre 2018 et février 2019. Dans une correspondance adressée lundi 4 février au président de la République, ces agents accusent le président sortant de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku d’avoir violé délibérément et impunément leurs droits.
« Nous revendiquons nos droits violés par l’ancien président du bureau de l’Assemblée nationale, qui n’a pas eu le devoir politique de responsabilité de payer le mois de novembre et février 2019, les titres de voyage et les indemnités de sortie », a affirmé Me Steve Madjaga, porte-parole des assistants parlementaires.
Ces agents plaident donc pour l’implication du président de la République afin d’être rétablis dans leurs droits garantis par l’article 96 du règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée nationale.
« Nous sommes 500 assistants parlementaires. Nous représentons nos circonscriptions électorales. En bref, c’est une incarnation de la République qui a été meurtrie. L’article 96 nous reconnait comme personnel politique. On devrait être nommé, mais le bureau Minaku n’a pas voulu », a déploré Me Steve Madjaga.
Radio Okapi a tenté en vain de joindre le directeur du cabinet du président sortant de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, pour répondre à cette plainte.