Plus de 1000 élèves sont en dehors du circuit scolaire depuis une longue période en territoire de Masisi, à la suite des affrontements en répétition entre plusieurs groupes armés et leurs factions. Les activités scolaires sont paralysées principalement à Lukweti et Buao.
Le sous-PROVED de Masisi 3 qui confirme cette information dit craindre une année blanche pour ces élèves, si la situation sécuritaire demeure incertaine. Patient Ruhogo Mihigo demande au gouvernement de s’atteler à rétablir la sécurité dans la région pour sauver l’avenir de ces enfants.
Ce responsable de l’éducation dans le Masisi renseigne que qu’une dizaine d’écoles primaires et secondaires ne fonctionnent plus à cause des exactions sur la population et les affrontements réguliers entre les groupes armés locaux actifs dans le milieu.
« Nous avons au moins plus de 1000 élèves qui sont en errance. Notre crainte est que si l’insécurité persiste, les enfants risquent de rater l’année scolaire. Il n’y a pas d’espoir parce que l’avenir de notre jeunesse est compromis », alerte Patient Ruhogo Mihigo.
Il ajoute que ces écoles ont également besoin d’assistance en équipements et infrastructures, car elles sont souvent détruites pendant les conflits. Depuis plusieurs années, dit-il, le système éducationnel a toujours été perturbé par l’insécurité mais ils s’arrangent pour organiser des rattrapages pour les finalistes du primaire et secondaire.
Parmi ces groupes armés, les Nyatura, le NDC-Rénové de Guidon, les APCLS de Janvier Kalairi, les FDLR sont les plus actifs.