Les partis et les candidats aux différents scrutins ne devraient pas annoncer leurs propres résultats avant ceux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont recommandé lundi 17 décembre, les journalistes, acteurs sociaux et politiques. Lors d’un échange à Goma sur les violences électorales, ils ont appelé à l’éducation civique des militants des formations politiques, afin de prévenir d’autres violences qui pourraient survenir au cours de ce cycle électoral.
Ils appellent les électeurs à considérer « les élections comme simplement un mode d’accès au pouvoir ».
Cette rencontre a permis aux acteurs impliqués dans le processus électoral de donner leurs avis sur les causes possibles des violences électorales auxquelles ont par exemple fait face certains candidats à la présidentielle de 2018, notamment à Lubumbashi, Kalemie, Kindu, Goma et Beni.
Parmi les causes des violences, ils ont entre autres cité l’intolérance politique, le non-respect de la loi électorale et de la charte de bonne conduite des partis politiques. Ils ont aussi insisté aussi sur l’absence de la culture démocratique en RDC.
Une dizaine d’acteurs de la société civile, du monde politique, des candidats, et des journalistes ont échangé sur les moyens de limiter les violences politiques en cette période électorale en RDC. Le but de cette rencontre était de préparer toutes les couches sociales à éviter les violences post électorales.
Ce débat sur les valeurs démocratiques a été organisé par le Collectif des radios et télévisions communautaires du Nord Kivu (CORACON), en partenariat avec l’ONG Internews.