Le gouvernement congolais ne refuse pas à un candidat d’autoriser les autorisations de survol et d’atterrissage en RDC des aéronefs pour la campagne électorale. C’est ce qu’a déclaré jeudi 29 novembre à Radio Okapi, Lambert Mende en réponse au directeur de campagne de Martin Fuyulu qui a mis en cause les autorités de la RDC.
Pierre Lumbi, directeur de campagne de Martin Fayulu, a dénoncé jeudi des « manœuvres sordides et dilatoires du gouvernement, qui en réalité retarde délibérément les autorisations de survol et d’atterrissage des aéronefs affrétés de l’extérieur » par le candidat de la coalition Lamuka à l’élection présidentielle du 23 décembre.
Toutes les conditions ayant été réunies, les autorisations devraient, selon lui, être accordées pour tous les quatre aéronefs concernés. Il explique dans l’extrait sonore suivant :
/sites/default/files/2018-11/30112018-p-f-kinpierre_lumbi-00.mp3
Tout en qualifiant ces informations de mensongères, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, estime que « tout cela procède des stratégies un peu infantiles pour attirer l’attention sur soi puisqu’on est en retard de mobilisation » ; avant de poursuivre : « Nous n’avons pas de raison d’empêcher un Congolais qui veut faire venir du matériel de le faire. C’est hors de question ! »
Martin Fayulu prévoit de démarrer sa campagne électorale dimanche 2 décembre à Beni, au Nord-Kivu, selon le programme communiqué jeudi à la presse par son directeur de campagne.