Le candidat du Front commun pour le Commun (FCC), Emmanuel Ramazani Shadary, affirme qu’il respecte les prescrits de la loi et ne peut pas user du trésor public pour ses fins électorales. Il précise que ces multiples fonctions politiques occupées lors de sa carrière l’ont permis d’épargner suffisamment pour battre campagne électorale.
« Moi-même j’étais vice-gouverneur de province, moi j’étais gouverneur de province, député pendant deux mandats. Moi-même j’étais au gouvernement comme vice premier-ministre. J’ai quand même un peu d’argent. Je ne vous le cache pas », a révélé Emmanuel Ramazani Shadary, vendredi 9 novembre, lors de la conférence de presse organisée à Kinshasa.
Emmanuel Ramazani répondait aux accusations de ses adversaires sur l’utilisation des moyens de l’Etat afin de mener sa campagne.
Pour lui, les diverses fonctions de l’Etat qu’il a exercées et les cotisations des membres de son regroupement qui ne lésine pas sur les moyens constituent la principale source des fonds pour la préparation des élections.
« Le groupe (FCC) ici fait peur. Le groupe est trop grand et les gens disent que le jeu est déjà joué. Non ! Nous irons jusqu’au bout, on va utiliser nos moyens. Nous comme candidat et les autres », a ajouté Emmanuel Ramazani.
Il a indiqué qu’il n’est pas à Mbuji-Mayi pour la campagne électorale mais cette ville a été choisie pour lancer l’installation des coordinations provinciales de la cellule de campagne.
Ngoy Kasanji, gouverneur de province a donc été installé comme coordonnateur provincial de cette cellule de Campagne pour le FCC. Un poste que le FCC entend confier à tous les gouverneurs de 26 provinces du pays.
Pour Emmanuel Ramazani Shadary, son souhait est que la population du Grand Kasaï se retrouve dans le camp de la victoire, après le 23 décembre 2018.