L’Action nationale de défense des droits de l’homme dénonce l’insécurité causée par des hommes en uniforme et armés, non autrement identifiés au quartier Somika de la commune Annexe (Lubumbashi). Selon les membres de cette ONG locale, ces bandits ont tiré plusieurs coups de feu dans la nuit de dimanche à lundi 5 novembre, pendant qu’ils pillaient des biens ou molestaient leurs propriétaires.
Ces bandits, d’après les membres de cette ONG, étaient habillés en tenue de la police et se sont introduits dans cinq maisons, emportant argent et plusieurs autres biens.
En outre, ils ont tabassé certains occupants de maisons visitées et violé des mineures. Les assaillants tiraient des coups de feu avant, pendant et après leurs forfaits.
Selon cette ONG, une scène du genre s’est produite mardi30 octobre dernier dans le même quartier.
« Les gens en uniforme [de la police] et bien armés. Ils ont visité cinq parcelle. Dans la première, ils ont pris 500 dollars américains. Ils ont déshabillé la fille qui était dans la deuxième parcelle. Ils sont allés plus loin pour violer encore une autre fille qui était dans l’autre parcelle », témoigne un des membres de cette ONG qui a requis l’anonymat.
Ecoutez la suite de son récit ici :
/sites/default/files/2018-11/061018-p-f-lubumbashi_insecurite_quartier_somika_fr_mado_.mp3
La police parle plutôt de bandits cagoulés et non habillés en tenue de la police.
Pour sa part, le bourgmestre de la commune Annexe, Kahozi bin Malisawa, précise que c’est environ 12 maisons qui ont été visitées dans ce quartier. Selon lui, ces bandits étaient en tenue civile et ont opéré à l’aide d’armes blanches. Kahozi bin Malisawa confirme aussi les cas de viol sur des mineures.