Des travailleurs de la minoterie FAB Congo ont manifesté mardi 30 octobre devant l’Hôtel de ville de Kinshasa et le Palais du peuple pour réclamer la réouverture de leur société, conformément à la décision du parquet de grande instance de Matete.
Fermée à la suite d’un accident du 28 août dernier, qui avait occasionnée mort d’hommes et dégâts matériels, cette société a été par la suite autorisée de fonctionner par le parquet de Matete. Mais, elle a été de nouveau interdite par l’Hôtel de ville de Kinshasa.
« Nous assistons là à une confusion extrêmement grave. Nous nous posons la question, comme député national, comment continuerons-nous à protéger les intérêts d’un groupe d’individus au mépris souverain des intérêts d’un nombre important des travailleurs de cette société, plus de dix mille », a déploré le député Toussaint Alonga, parlant au nom des manifestants.
Il invite l’Assemblée nationale à programmer sa question orale avec débat, adressée au ministre de l’Intérieur afin de tirer au claire cette affaire de fermeture de cette société de fabrication des farines.
« Maintenant que nous avons les résultats des enquêtes, nous espérons que le président de l’Assemblée nationale va désormais fixer cette question orale avec débat, pour que le vice-premier ministre vienne nous répondre sur cette question-là. C’est extrêmement important ! », a-t-il poursuivi.
Fin août, un silo de FAB-Congo s’était effondré sur un hôpital voisin, tuant quatre personnes.