Le vice-gouverneur du Kasaï-Central, Mannix Kabuanga, a annoncé lundi 17 septembre la reddition du présumé chef milicien Ndaye Kalonga Nsabanga. Selon lui, six autres chefs miliciens se sont rendus et ont déposé leurs armes. Il affirme que ce sont des pourparlers initiés depuis quelque temps qui ont abouti à ces redditions.
Ce sont au total sept chefs miliciens qui se sont rendus samedi à Tshikula à une délégation gouvernementale conduite par le ministre provincial de l’Intérieur.
Selon le vice-gouverneur du Kasaï-Central, ces chefs miliciens se sont rendus avec 600 combattants. Mannix Kabuanga fait savoir qu’ils ont reçu des motos, des tôles et de l’équipement sportif.
«Etant donné que l’option purement militaire avait montré ses limites, il fallait aussi associer à cette option les négociations et les échanges», explique Mannix Kabuanga, qui salue cette reddition.
Interrogé sur d’éventuelles poursuites judiciaires contre certains de ces chefs miliciens recherchés par la justice, le vice-gouverneur indique qu’il faut privilégier la paix dans un premier temps.
Parmi les sept chefs miliciens qui se sont rendus, Nsabanga est le plus connu. Ancien lieutenant du chef Kamuina Nsapu, tué en août 2016, le chef Nsabanga était recherché par la justice militaire.
En mars dernier, il avait été reconnu coupable dans le procès du meurtre de cinq personnes à la rivière Moyo. Il avait été condamné par contumace à perpétuité par le tribunal militaire garnison de Kananga.