Revue de presse du jeudi 16 août 2018-08-16
La presse de Kinshasa revient ce matin sur la présentation du programme de gouvernance de Félix Tshisekedi, président de l’UDPS et candidat président de la République de la présidentielle de décembre.
Selon Forum des As, le programme de Felix Tshisekedi qui vise la transformation de la RD Congo, est chiffré à 86 milliards 710 millions de dollars USD, étalés sur dix ans, rapporte le journal. La lutte contre la pauvreté sera la grande cause nationale de celui qui ambitionne de diriger la RDC.
Ainsi, après Katumbi, Kamerhe et Bemba, rappelle La Prospérité, Félix Tshisekedi a dévoilé son programme tourné vers la croissance économique avec un taux de 25% qu’il espère atteindre s’il est élu à la tête du pays. Ce candidat à la Présidence du 23 décembre 2018, note le tabloïd, prévoit de mettre sur pied une société solidaire, animée par l’amour de la patrie et l’esprit nationaliste, en mettant fin bien évidemment à la corruption et à l’impunité.
C’est l’« Homme » qui est placé au cœur de ce projet présidentiel, résume ainsi Cas-info.ca qui révèle que le programme du président de l’UDPS s’articule en trois axes : l’homme, la croissance économique et une société solidaire.
Dans son programme, Félix Tshisekedi veut faire bondir le revenu annuel moyen du congolais de 458 à 4.288 USD, détaille Actaulite.cd. Le site web d’infos souligne que Félix Tshisekedi veut mettre en place une charte d’investissement, qui va activer un système fiscal incitatif, relatif aux nouvelles sociétés industrielles et aux grandes ainsi qu’aux Petites et moyennes industries.
Le Phare estime que Felix Tshisekedi a réussi son grand oral en présence d’un impressionnant bataillon de professionnels des médias, mais aussi de certains de ses adversaires à la présidentielle, dont Adolphe Muzito et Martin Fayulu, des diplomates, des chefs des partis et regroupements politiques alliés à l’UDPS, ainsi que des cadres et militants de son parti, rapporte le quotidien.
« Bemba, Tshisekedi, Kamerhe, Katumbi et Tshiani: budgets réalistes ou effet d’annonce ? », s’interroge pour sa part L’Avenir. Ces budgets ne sont pas crédibles, juge le journal, au regard notamment du caractère non fiable de leurs sources de financement. « Il s’agit des budgets sans âme qui ressemblent à des travaux de fin de cycle et qui sont l’œuvre des personnes non expérimentées dans la gestion de la chose publique », note un cadre de la Majorité interrogé par le quotidien.