RDC : seul le président de la République élu bénéficiera d’un statut particulier, selon le Sénat

Le Sénat rejette la proposition d’étendre la loi sur le statut des anciens chefs d’Etat élus aux autres responsables d’institutions de la République, comme le voulait la présidence de la République. Lors de l’examen de ce texte mardi 3 juillet, les sénateurs affirment que seul un chef de l’Etat, unique garant de la nation devrait bénéficier d’un statut particulier.
 
« L’option est levée, la proposition qui est venue d’une manière irrégulière a été rejetée. Donc la plénière du Senat va continuer l’examen de la loi dans sa forme initiale, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une loi portant statut des anciens présidents de la République élus », explique le sénateur Modeste Bahati, initiateur de la proposition de loi.
 
En effet, la présidence de la République réclamait que les avantages accordés aux anciens présidents soient aussi étendus aux anciens chefs des institutions du pays.
 
Pour les sénateurs, il n’y a qu’un seul garant de la nation et chef de toutes les institutions qui a été élu au suffrage universel direct. C’est donc lui seul qui doit bénéficier d’un statut particulier à la fin de son mandat.
 
« La notion ‘‘élu’’ est très importante parce que son mandat est exécuté jusqu’à la fin conformément à la constitution et terminée dans des bonnes conditions. Je suis content et fier qu’on soit arrivé là », se réjouit M. Mutinga.

Il ajoute que l’option qui a été rejeté est celle d’étendre cette loi aux chefs des corps constitués.
 
« Ça veut dire que cette loi ne concerne que l’ancien président de la République qui a été élu au suffrage universel, qui est garant de la nation, qui a porté beaucoup de charge et non à un Premier ministre qu’on peut nommer et chasser un bon matin », poursuit l’auteur de la proposition de loi.
 
 

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