Le Syndicat National des enseignants des écoles catholiques au Congo (SYNACAT) du Nord-Kivu salue le démarrage, lundi 18 juin, des épreuves de l’Examen d’Etat édition 2018. Il souhaite cependant que cette session se termine dans la quiétude, malgré le climat d’insécurité qui persiste dans certaines zones de la province.
« Ces épreuves sont une occasion unique pour nos enfants. Chaque citoyen du Nord-Kivu doit être interpellé pour que nos enfants accèdent à la salle [des épreuves] et passent, sans inquiétude, leurs examens à partir de ce lundi à 08h00’ », affirme le responsable du SYNECAT du Nord-Kivu, Ponchelin Byamumonyi.
En mission de travail à Butembo, il estime qu’aucun élève du Nord-Kivu, ne devrait rater ces épreuves, « ni pour les frais scolaires non payés ni à cause de l’insécurité. »
Les médias de Goma ont fait état, la semaine dernière, de la fermeture d’au moins 11 écoles dont 4 écoles secondaires dans le groupement Waloa-Loanda, en territoire de Walikale, à la suite des affrontements entre deux factions dissidentes des Maï-Maï Kifuafua dans la région.
Ces combats ont occasionné de nombreux déplacements de la population, notamment vers Zirhalo, au Sud-Kivu.
Face à cette situation, Ponchelin Byamumonyi, plaide pour que les enfants qui se retrouvent dans cette situation passent leurs épreuves dans leurs milieux de refuge.
« A défaut de voir les finalistes des écoles concernées affronter l’examen d’Etat dans leurs milieux d’origine, qu’ils soient, au moins, admis, dans les centres d’examens de leurs milieux de refuge », propose-t-il.
Au moins 40 000 finalistes du secondaire, toutes options confondues, sont attendus aux épreuves de l’Examen d’Etat au Nord-Kivu.