La Majorité présidentielle (MP) a un candidat à l’élection présidentielle de décembre 2018, mais elle le garde encore secret pour des raisons de stratégie, a affirmé le porte-parole de cette structure, André-Alain Atundu à Radio Okapi. Il fait remarquer que cette candidature s’inscrit dans le respect de la constitution.
« Le président s’est exprimé et nous relayons cette pensée, à savoir : la constitution sera respectée du premier au dernier point. Cette position n’a pas changé et n’a pas été débattue au sein de la Majorité présidentielle pour qu’on soit amené à penser en toute hypothèse qu’il y aura modification de la constitution. Nous avons les candidats à tous les niveaux. Nous avons notre candidat à l’élection présidentielle. Il est de notre droit de garder le secret. Ça relève de la stratégie de notre regroupement. Or, la stratégie ne se passe ni à la radio ni à la télévision. C’est un domaine de confidentialité pour assurer l’efficacité dans l’atteinte de l’objectif », se justifie M. Atundu.
La Majorité présidentielle rejette par ailleurs les accusations de la plateforme de l’opposition Ensemble l’accusant d’instrumentaliser la justice pour empêcher le retour de Moïse Katumbi en RDC.
« Nous n’avons peur d’aucun candidat. Mais que ceux qui soutiennent Moïse Katumbi soient honnêtes pour reconnaitre que quelles que soient les qualités de leur candidat, aujourd’hui il n’est pas partant. Parce que les preuves existent qu’il a eu la nationalité italienne, qu’il a renoncé à cette nationalité, mais des preuves n’existent pas qu’il a fait une démarche pour recouvrer la nationalité congolaise, condition essentielle pour se présenter à une élection. La MP est une organisation privée. Elle est soumise aux lois et donc à la justice », fait remarquer le porte-parole de la MP.
André-Alain Atundu s’entretient avec Jeef Ngoy.
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