Le président Joseph Kabila a procédé ce vendredi 1er juin à la pose de la pierre pour la construction d’un « port sec » dans la cité frontalière de Kasumbalesa. Il s’agit d’un complexe qui devra comprendre entre autres une aire de stationnement, des terminaux, des entrepôts, des zones de stockage, un pont bascule, un bureau de dédouanement.
Le port sec s’étend actuellement sur une superficie de 62 hectares. Le coût des travaux est estimé à 300 millions de dollars américains. Pour le directeur général de l’Office de gestion du fret multimodal (OGEFREM), Patient Kayiba, ce site sera un point de transit pour la sous-région.
« Le port sec de Kasumbalesa disposera d’une capacité d’accueil de 30 millions du fret par an, capacité de stationnement de 1.500 camions, avec des aires de repos suffisantes pour les chauffeurs », a-t-il détaillé.
Une capacité de dédouanement estimé à 2.500 camions par jour, avec un moyen de traitement de deux heures par camion. La capacité d’entreposage en carburant devrait aller jusqu’à 40 millions des litres, selon la même source.
Le projet prévoit la construction d’un pipe-line, allant de Kasumbalesa à Kolwezi en passant par Lubumbashi et Likasi.
« Pour arriver à remplir toutes ces fonctions, le port sec de Kasumbalesa sera un terminal connectant à la fois le chemin de fer et les routes permettant, à la fois, un mouvement harmonieux entre ces deux modes de transport et s’imposant comme une initiative innovant en Afrique Subsaharienne » a poursuivi Patient Kayiba.