Lors d’une conférence tenue vendredi 18 mai à Genève en Suisse, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que l’épidémie de la fièvre à virus Ebola ne constitue pas « actuellement une urgence de santé publique de portée internationale » mais le risque de propagation demeure« très élevé » au niveau national.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, cité par l’Agence France Presse (AFP), a confirmé que des équipes se préparent à administrer d'ici dimanche 20 mai, un vaccin au personnel médical déployé en première ligne.
Mais, cela représente un grand défi logistique, dans la mesure où le vaccin doit être gardé à -51 degrés Celsius et que la RDC est un pays tropical où l'alimentation en électricité est aléatoire.
Toutefois, l’OMS alerte sur le risque de propagation de l'épidémie de la fièvre à virus Ebola qui est désormais considéré « très élevé » au niveau national et « élevé » pour les pays voisins.
Une alerte faite, après avoir révisé son évaluation sur cette épidémie qui sévit dans la province de l’Equateur.
Neuf pays voisins de la RDC, dont le Congo-Brazzaville et la République centrafricaine, ont été informés qu'ils courent un risque élevé de propagation, a précisé l’OMS.
De son côté, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé le déploiement d'épidémiologistes et de personnel médical à Kinshasa et à 16 points d'entrée aux frontières de la RDC pour tenter d'empêcher la propagation de l'Ebola.