La création de l’agence nationale des exportations et l’affection des attachés commerciaux dans les missions diplomatiques sont les principales recommandations des experts du secteur économique, lors de la clôture mercredi 4 avril, de la table ronde sur la promotion des exportations des produits congolais et de la réduction de la dépendance aux importations. Ces assises des trois jours se sont déroulées à Kinshasa.
Des participants à cette table ronde ont aussi plaidé, au titre des recommandations d’ordre institutionnel, pour la création du régime des financements des relais des entrepreneurs émergents.
Au titre de secteur productif, il est recommandé la transformation structurelle de l’économie allant de la production des matières premières à la transformation industrielles, y compris par la création de société agro-industrielle.
Pour cela, les participants préconisent aussi l’identification des filières agricoles et industrielles porteuses en matière d’intégration aux chaines de valeurs régionales et mondiales.
Mais pour ce faire, le ministre d’état au Commerce extérieur, Jean Lucien Bussa, souligne qu’il faudrait «hisser les secteurs des infracteurs, de l’énergie, des transports, de la communication, de l’éducation à la mesure de l’ambition de développement économiques correspondant aux défis économiques de la RDC.»
Cette exigence, selon lui, devrait s’appliquer, non seulement à l’intérieur, mais aussi à l‘extérieur du pays.
«Et cela implique la construction d’un réseau structurant multimodal de transport facilitant l’intégration nationale et régionale. Réduire les taxes et redevances liées à l’exportation des produits agricoles et de l’agro-industrie. Prendre des mesures concrètes de lutte contre les tracasseries administratives, la fraude fiscale et douanière», souligne Jean-Lucien Bussa.
La table ronde sur la promotion des exportations des produits congolais et de la réduction de la dépendance aux importations s’est déroulée du lundi 2 au mercredi 4 avril. Les participants ont réfléchi sur les politiques et stratégies à mettre en place pour produire davantage au pays et réduire sensiblement la dépendance aux importations.
Ces assises ont réuni les participants venus de plusieurs horizons notamment, les partenaires techniques et financiers, les experts des différents ministères, des entreprises et établissements publics, des opérateurs économiques et des corps scientifiques
Le premier ministre Bruno Tshibala qui a clôturé ces travaux a promis de s’investir pour la mise en œuvre de toutes ces recommandations.