Gabriel Kyungu wa Kumwanza salue la suppression du dédoublement de certains partis politiques, dont le sien : Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC). Intervenant sur Radio Okapi jeudi 22 mars à Lubumbashi, il a par ailleurs demandé la réouverture du siège de son parti dans la commune Kenya, fermé depuis deux ans et toujours gardé par des policiers.
«C’est un premier pas, un grand pas vers une véritable décrispation [politique], que nous attendons. Il n’y a plus de concurrent. Il n’y a plus de concurrent sur le terrain. Il n’y a plus d’autre UNAFEC», a déclaré M. Kyungu, réagissant à la décision prise la veille par le Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre (CNSA).
Cette structure a décidé de restituer les partis politiques dédoublés à leurs pères fondateurs. Ainsi, le Parti démocrate-chrétien (PDC) revient à José Endundo, l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) à Christian Mwando Nsimba, l’Union nationale des démocrates fédéralistes (UNADEF) à Gabriel Kyungu et l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) à Olivier Kamitatu.
En revanche, le CNSA a affirmé que le parti politique Mouvement social pour le renouveau (MSR), dirigé par Pierre Lumbi, n’avait jamais obtenu un arrêté d’enregistrement. Ce dernier a été invité à créer un autre parti.
Le siège de l’UNAFEC
Gabriel Kyungu a par ailleurs réclamé la réouverture du siège national de son parti, fermé depuis environ deux ans à Lubumbashi:
«Nous avons notre directoire, qui est fermé, gardé militairement. Nous pensons qu’après avoir franchi ce Rubicon, par voie de conséquence, nous allons bénéficier de l’autorisation de l’ouverture de notre siège dans la commune de la Kenya. »
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