Le Fonds mondial a offert 543 millions de dollars à la RDC comme subvention consacrée à la lutte contre le VIH /sida, la tuberculose et le paludisme pour la période de 2018-2020, indique un communiqué du ministère de Santé publié samedi 17 mars.
Selon le ministre de la santé, Dr Oly Ilunga Kalenga au cours de cette nouvelle période 2018-2020, une attention particulière devra être accordée à la recherche de plus d’efficience, plus de redevabilité et de plus de transparence en vue d’atteindre des résultats quantifiables au niveau des indicateurs de santé.
Il a recommandé que les choix d’allocation des subventions soient davantage alignés sur les options stratégiques retenues par la RDC et fassent l’objet d’une concertation large dans le pays et non en dehors du pays avec un comité restreint.
Le ministre des Finances Henri Yav a affirmé l’engagement du gouvernement congolais d’apporter sa contribution, au titre de contrepartie, à hauteur de 99 millions de dollars et confirme la détermination de la RDC « d’allouer au moins 20% du montant de ces fonds aux programmes des trois maladies ciblées ».
La société civile sera également impliquée dans la mise en œuvre de la subvention par le biais des ONG CORDAID et SANRU, qui ont été sélectionnées comme principaux récipiendaires.
La France et les Etats-Unis sont parmi les plus grands contributeurs du Fonds Mondial. Entre 2015 et 2017, la précédente subvention du Fonds mondial avait permis d’organiser le dépistage contre le VIH de plus 7 millions de congolais, de mettre 117.000 personnes sous traitement antirétroviral, de dépister et traiter plus de 345.000 cas de tuberculose et de distribuer plus de 44 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide, dans l’ensemble du territoire de la République.